Les sorties en nature sont parfois pleines de surprises. Il arrive que vous randonniez tranquillement et qu’il pleuve soudainement. Vous devez alors improviser afin de ne pas mouiller toutes vos affaires et vous avec. D’autres fois, les randonneurs y vont quand même malgré le mauvais temps parce que pour eux, certains paysages n’ont pas de prix. Dans l’un comme dans l’autre cas, vous devez vous préparer minutieusement. Voici alors nos astuces pour que ce moment privilégié en pleine nature continue de vous donner du plaisir.  

Bien se préparer

Bien évidemment, avant de vous mettre en route et de vous rendre sur un site de randonnée quelconque, il est impératif de vous renseigner sur la météo. Cela aide à prévoir le contenu de son sac. Prenez alors connaissance des prévisions météo tout le temps que durera votre randonnée, un jour et pourquoi pas 2 à 3 jours de plus au cas où vous décideriez de rester après être tombé sur un bivouac charmant ou un point d’eau sympa où pêcher en float tube.

Le mieux est de consulter les météos régionales et les bureaux de tourisme, des sources bien plus fiables que Google ou le journal télé. En plus, vous obtiendrez plus de renseignements et de précisions.  

Faites-le au tout début, bien avant même de décider des sentiers que vous emprunterez. Pourquoi ? Parce que certains circuits de randonnée sont dangereux, voire impraticables par les débutants et les personnes peu expérimentées quand il pleut et en majeure partie la montagne (les Pyrénées, les Alpes, etc.). Les pentes abruptes et glissantes pouvant vous conduire dans des crevasses, les rochers qui coupent, les cours d’eau qui débordent… tout cela constitue des dangers où vous pouvez vous blesser sérieusement. Si vous n’avez donc pas le matériel nécessaire et que vous n’êtes pas accompagné d’un guide, choisissez un itinéraire tout simple d’une demi-journée.

De quoi vous aurez besoin ?

Dans votre checklist des affaires à réunir pour une randonnée sous la pluie ou dans une région où il crachine régulièrement, sélectionnez minutieusement vos tenues en suivant le principe des 3 couches : une sous-couche composée d’un t-shirt ou d’un sweat qui n’absorbe pas la transpiration et qui ne vous fera donc pas prendre froid. Evitez le coton en faveur du nylon et des fibres textiles du même type qui sèchent rapidement et à la surface desquelles les gouttelettes ruissèlent. Assurez-vous également qu’il s’agisse d’un tissu respirant qui évacue votre transpiration à l’extérieur afin que vous ne finissiez pas trempé.

Ensuite, prévoyez une deuxième couche de vêtement qui conservera toute la chaleur, puis une troisième couche, complètement étanche qui protègera les deux en-dessous. Vous saviez qu’il était possible de réimperméabiliser ce type de vêtement quand il commence à s’user ? N’hésitez donc pas à vous procurer ce type de tenues de randonnée, jusqu’au pantalon qui doit être imperméable, que vous marchiez ou que vous pédaliez.  

Pensez également à protéger votre sac à dos de randonnée acheté sur mon-sac-a-dos.fr. Pas avec un parapluie, non. De préférence et pour ne pas stresser, prenez un modèle imperméable dès le départ. Vérifiez dans ce cas les coutures, les fermetures et tout interstice par lequel pourrait se glisser l’humidité et abîmer vos affaires en chemin.

Si besoin, recouvrez-le d’une housse imperméable. Et même dans tout cela, il faut parfois se montrer doublement prudent. Glissez alors vos appareils électroniques et vos documents essentiels dans des pochettes en plastique zippées. D’ailleurs, à part l’étanchéité, vous découvrez en suivant ce lien d’autres critères à prendre en compte dans le choix d’un sac à dos de randonnée pour femme ou homme.

Les réflexes à avoir quand il pleut

Rien ne sert de s’entêter. Dans la pratique de n’importe quel sport, tout le monde sait que malgré un mental d’acier, quand le corps ne suit pas, il n’y a rien à faire. Pendant une randonnée en période de pluie ou dans les régions où il crachine et fait un froid de canard, c’est pareil.

Restez vigilent parce qu’exposé au froid, le corps s’affaiblit très vite surtout si vous montez en altitude. Dans le cas où vous vous entêteriez à poursuivre votre route alors que vous ressentez ces quelques signes suivants, vous risquez d’y rester. Le meilleur choix à faire reste alors de rebrousser chemin après vous être changé et mis au sec à l’abri et réchauffé. Allez-y étape par étape. La prochaine fois, vous parcourrez 500 m de plus et ainsi de suite. Voici alors quelques manifestations de l’hyporthermie :

• Vous avez de plus en plus froid,
• Vous avez du mal à bouger (les jambes, les bras, les doigts),
• Vous commencez à ressentir des frissons,
• Vos ongles et votre bouche virent au bleu.