Facebook : la fonctionnalité « Safety Check » accessible aux utilisateurs

L’équipe de Mark Zuckerberg ne cesse d’innover en termes de fonctionnalité. Tout récemment, elle vient d’autoriser les internautes à créer eux-mêmes un Safety Check lors de situations urgentes. C’est en quelques une réponse à plusieurs critiques accusant Facebook de ne pas l’avoir activé lors de nombreuses catastrophes. En outre, l’attentat du 12 novembre 2015 au Liban à Beyrouth n’a pas fait l’objet d’un Safety Check du fait que Facebook a enclenché l’alerte trop tard. Grâce à son enclenchement rendu public, une petite notification intitulée « contrôle d’absence de danger » va apparaître sur les écrans des autres utilisateurs résidents aux alentours du lieu d’indicent dans les plus brefs délais.

Comment fonctionne le Safety Check ?

Cette fonctionnalité n’est pas tout à fait récente. Depuis sa création en 2014, il a été activé 39 fois dans le monde. Pour cela, il faudra qu’un certain nombre de membres aient signalé un incident particulier caractérisé par un mot-clé à la nature du danger dans leur statut. Ce qui était le cas de l’attaque de Bataclan à Paris le 13 novembre 2015 ainsi que lors des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles.

 

Durant l’attentat de Nice, il a fallu attendre des heures pour pouvoir se signaler en sécurité. Jusqu’à présent, seul le réseau social pouvait l’activer pour signaler un événement. Dorénavant, avec la nouvelle version, le Safety Check peut être enclenché suite à la publication de plusieurs utilisateurs d’un événement difficile autour d’eux.

Enclenché suite à une série de statuts publiés sur la même catastrophe

Le « Safety Check » est avant tout un dispositif sécuritaire. En cas de danger, les utilisateurs du réseau social Facebook  peuvent alerter les autres internautes par le biais d’un statut. En même temps, ils vont signaler à leurs amis qu’ils sont en lieu sûr. Par exemple, si de nombreuses personnes parlent d’un attentat à Lyon, ou d’un incendie à Toulouse, un message s’affichera pour leur demander s’ils sont en sécurité.

Ceux qui sont épargnés du danger peuvent demander à leur tour la même chose à leurs amis habitant dans la zone touchée. « Nous pensons que les personnes les plus proches d’une catastrophe devraient jouer un rôle plus important dans le déclenchement du Safety Check » avance Naomi Gleit, la vice-présidente de la société.

L’initiative #PortesOuvertes

Le Safety Check est un outil puissant, qui n’est pourtant pas neutre. Il se trouve que l’idée de danger varie d’une personne à une autre. Pour un événement jugé moins important par l’équipe de Mark Zuckerberg, il se peut que la fonctionnalité ne soit pas activée. Entre temps, Facebook envisage de mettre en place une plateforme spécialement dédiée à l’organisation de l’aide après une catastrophe afin de venir en aide les sinistrés à trouver un refuge, de la nourriture et des points d’eau. Un outil accessible via le hashtag #PortesOuvertes utilisé sur le réseau social, mais aussi sur Twitter le 13 novembre 2015.

En résumé, Facebook a décidé de métamorphoser le Safety check afin d’éviter les polémiques à l’avenir. Il donne les moyens à notre communauté de faire plus de bien dans le monde et de les aider à rester en sécurité » précise le réseau social pour mettre en confiance les utilisateurs.

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