Même si aujourd’hui le réseau social compte 1,1 million d’utilisateurs, il n’en reste pas moins que des études très sérieuses de la part de deux étudiants de l’Université de Princeton annoncent qu’il pourrait voir la notoriété de Facebook chuter en un temps record.
L’ombre de MySpace
Les chercheurs avancent comme argument qu’avant ce géant du réseau social, MySpace avait fait réellement sensation pour finalement perdre un grand nombre d’utilisateurs lorsque chacun d’eux avait fait le tour des capacités. Facebook reproduit le même schéma car il ne propose pas de fonctionnalités supplémentaires.
L’expression « maladie infectieuse » est même avancée pour expliquer le phénomène de mode qui apparaît autour de ces nouveautés. En effet, au début, un intérêt est trouvé par une poignée de personnes qui vont contaminer leur entourage, jusqu’à finir par une pandémie, avant de se voir mourir au fur et à mesure que les personnes guérissent de cette addiction.
Des signes avant-coureurs
En étudiant de près le profil des utilisateurs, on peut observer que les jeunes et adolescents ont commencé à délaisser ce réseau social car les possibilités sont en effet limitées pour un investissement important. Représentant la classe d’âge qui avait fait la force de ce réseau social, on peut donc s’attendre à une chute importante d’ici la fin de l’année 2014 pour ce public.
Il est également possible d’observer que les stars quittent également le navire avec de nombreuses pages laissées à l’abandon ou des communications espacées les unes des autres.
Dans cette conjoncture, les chercheurs concernés annoncent que les autres utilisateurs pourraient suivre la même tendance et tablent sur une perte de 80 % de ses utilisateurs d’ici 2018. Les actions qui pour l’instant profitent d’un effet de nouveauté pourraient donc également chuter de façon dangereuse pendant les prochaines années.